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Promenade à Montmartre

5 novembre 2009

Hôpital Bretonneau : 23, rue Joseph de Maistre.

Hôpital Bretonneau : 23, rue Joseph de Maistre.

Hopital_Bretonneau                             Clos_Bretonneau

Etablissement pédiatrique ouvert en mars 1901 au cœur du XVIIIème arrondissement de Paris, l’hôpital Bretonneau a traversé le siècle au service de l’enfance.
Bretonneau ferme ses portes en 1988 : impossible à moderniser, l’hôpital est inadapté aux exigences nouvelles en matière de sécurité et de confort hospitaliers. Ses équipes médicales partent rejoindre le nouvel hôpital Robert Debré.
L’établissement vit ensuite sous le nom d’Hôpital Ephémère une parenthèse de dix années, abritant dans ses murs un centre de création picturale et musicale.
C’est un nouvel hôpital, partiellement reconstruit, qui renoue aujourd’hui avec sa vocation première, le soin. Il est consacré aux personnes âgées qu’il accueille depuis juillet 2001.
Depuis 2001, des pieds de vigne ont été plantés et les pensionnaires participent aux différentes étapes de sa culture. Des Chasselas pour la table puis en 2005 c'est, sous les conseils de Fabrice Durou, viticulteur à Cahors, que des pieds de Malbec ont été installés. La première vendange date de 2007 et la vinification se fait sur place. En 2009, un nouveau chai est en cours d'installation : entièrement réservé à la vinification et à l’embouteillage. Le vin ne pouvant être commercialisé, il est consommé sur place.

 

Caserne des sapeurs-pompiers : rue Carpeaux.

 

Caserne_de_pompiers   Caserne_de_pompiers_horloge   Caserne_de_pompier_escalier   Caserne_de_pompiers_vu_du_square

Elle a été inaugurée en 1909 et fait partie d’un lotissement comprenant un espace vert qui venait d’être construit sur l'extension du cimetière Montmartre. Ce bâtiment est un exemple de néo-style, brique et pierre. Il a été traité avec une certaine richesse afin de servir de fond décoratif au square qui lui fait face et est signé Paul Héneux.
Le premier bal du 14 juillet des sapeurs-pompiers s’est déroulé dans la caserne Carpeaux en 1937.
Sa restauration a été terminée pour que le traditionnel bal du 14 juillet ait lieu en 2009 après deux ans de travaux.

 

Square Carpeaux.

Kiosque  Kiosque_2  Statue_de_Carpeaux  Statue_de_Carpeaux__2

Il comporte un joli kiosque à musique et la statue de Jean-Baptiste Carpeaux.

Louise_Michel

Une peinture murale, peinte par Paumier Jean-Marc dit Rue Meurt d'Art en 2006. représente Louise Michel, militante anarchiste qui s'illustra dans la Commune.

 

Statue d'Eugène Carrière.

Eugène Carrière est né le 18 janvier 1849 à Gournay-sur-Marne (Seine-Saint-Denis).
A ses débuts il peint des scènes domestiques (La Jeune Mère (1879), L'Enfant Malade (1885))  qui lui valent le titre de "Peintre des Maternités". Puis il fera de pénétrants portraits de ses contemporains et sera connu pour l’évolution de son œuvre vers une monochromie de terre et d’ocre.
Son œuvre a influencé Matisse et Picasso.
Il est mort le 27 mars 1906 à la Villa des Art à Paris 18e.

Statue_d_Eugene_Carriere    Plaques_cote_droit    Plaques_a_l_arriere    plaque_cote_gauche

Plaques de face.
Authenticité n'est pas vérité : pas plus que le moulage n'est de l'art. C'est le sens qui est vrai.
C'est l'art qui renouvelle le verbe en découvrant toujours à nouveau les origines de nos émotions.

Plaques de dos.
Il n'y a de vrai que ce qui est d'accord avec l'Eternel l'accident n'est pas vrai.
Un schéma n'a de valeur que par ce qu'il représente : le geste inconscient et le geste de la pensée.

Plaque à gauche.
La nature a fait l'homme fort et riche de dons. Il faut se le redire et l'homme par sa cruelle inclination à la domination de ses semblables a forcé les hommes à ne voir que leurs misères, résultat de leur propre inconscience.
L'amour sincère pour les autres hommes nous donne une force invincible qui triomphe de tout.
Pour qu'une action soit agissante il faut que le sentiment dépasse le raisonnement.
Eugène Carrière

 

Square place Pecqueur.

Monument_a_Steinlen                       Statue

Au fond du square se trouve un monument à la mémoire de Steinlen.
Théophile-Alexandre Steinlen, né à Lausanne en 1859, mort à Paris en 1923, est un peintre, dessinateur et lithographe suisse naturalisé français en 1901. Il vint à Paris en 1881 et logea à Montmartre à partie de 1883.
Adversaire de l’injustice, il fut le peintre des déshérités et des petits métiers.

Steinlein-chatnoir

 

Il fut aussi le spécialiste des chats. Mais ce sont surtout ses affiches qui, comme celle de la tournée du Chat Noir (1896), l’ont rendu populaire,

 

 

 

Place Dalida.

Place_Dalida                    Buste_de_Dalida

Dalida, ou Yolanda Gigliotti de son vrai nom, est née le 17 janvier 1933 au Caire (Égypte) et est décédée le 3 mai 1987 à Paris.
Il parait que lui toucher le sein gauche porte bonheur.
La place Dalida et la statue la représentant en buste ont été inaugurée le 24 avril 1997 à 11h30 par Jean Tiberi, maire de Paris, et Daniel Vaillant, maire du 18e Arrondissement.

 

Square Suzanne Buisson.

Suzanne Buisson est une martyre de la résistance, membre de la S.F.I.O, morte en déportation.

Statue_de_Saint_Denis        Square_Suzanne_Buisson        Statue_de_Saint_Denis_1

Au milieu du square, au dessus d’une fontaine, se dresse la statue de Saint Denis.
La légende de Saint Denis :
Saint Denis est arrêté vers 272 en compagnie d’Eleuthère et Rustique. Ils sont torturés et condamnés à être décapités devant le temple de Mercure en haut de la butte Montmartre. Les soldats renonçant à monter jusqu'au sommet exécutent leurs victimes à mi-chemin de la pente (au niveau de la rue Yvonne-le-Tac), Une fois décapité, saint Denis se relève, ramasse sa tête et continue à grimper la butte guidé par des anges. Il fait une pause pour laver sa tête à une source, descend le versant nord, parcourt 6 kilomètres et tombe aux pieds de la veuve Catulla. Celle-ci le fait inhumer. Le blé pousse immédiatement sur sa tombe pour la masquer aux profanateurs.
Légende née sous le règne de Clovis (Ve siècle), assez fortement établie vers la fin du Ve siècle, pour que Sainte Geneviève fasse ériger, vers 475, sur sa tombe à Saint Denis une basilique.

 

Maison de Dalida.

Maison_de_Dalida                       Maison_de_Dalida_2

Dalida habita 11bis rue d’Orchampt de 1962 à 1987 où elle s’est donné la mort.

 

Le passe-muraille : place Marcel Aymé

Le passe-muraille est un recueil de nouvelles de Marcel Aymé. La nouvelle qui donne son nom à l'œuvre raconte l'histoire de Dutilleul, modeste employé d'administration, qui se découvre la possibilité de passer à travers les murs. Il utilise alors son don pour commettre des vols ou se venger d'humiliations, jusqu'au jour où il perd son pouvoir et reste bloqué à l'intérieur d'un mur.

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Marcel Aymé, qui a vécu rue Norvins, laissera à Montmartre une telle empreinte que Jean Marais réalisera son «Passe muraille»; une œuvre de bronze patiné de deux mètres de haut et de plus de 180 kg, souvenir de son illustre voisin, inaugurée le 25 février 1989. C’est ainsi que le personnage de Dutilleul se retrouve, place Marcel Aymé, fondu dans la pierre de la Cité des Arts, surgissant de nulle part.

 

 

Eglise Saint Pierre de Montmartre.

Eglise_St_Pierre_de_Montmartre_Facade   Arriere_de_l_eglise_St_Pierre_de_Montmartre      

Dès le début du Ve siècle s’élève ici, sur l’emplacement d’un temple de Mars, une première église mérovingienne. Celle-ci fut ravagée par les Normands (885) puis reconstruite en 944. Cédée en ruines au roi Louis VI en 1133, elle est reconstruite pour l’abbaye de bénédictines fondée par la reine Adélaïde de Savoie, et solennellement consacrée par le pape Eugène III le lundi de Pâques 1147. L'église abrite le tombeau d'Adélaïde de Savoie.
Il s’agit de l’un des plus anciens édifices religieux de Paris, dont l’essentiel date du XIIe siècle, avec quelques remplois gallo-romains.
Le télégraphe optique de Chappe à Montmartre installé sur le chevet de l'église Saint-Pierre, à Paris, en 1824Le télégraphe optique de Chappe installé sur la colline de Montmartre


Fermée au culte sous la Révolution, elle reçoit en 1794, au-dessus du Chœur des Dames désaffecté, une tour destinée à supporter le télégraphe optique de Chappe, en service jusqu’en 1844.




Très dégradée au XIXe siècle, elle échappe de justesse à la démolition. L'église est restaurée par Sauvageot entre  1900 et 1905.

                                    Eglise_St_Pierre_de_Montmartre_Porte_Saint_Pierre                   Eglise_St_Pierre_de_Montmartre_Porte_de_la_Vierge

La façade comporte trois portes en bronze réalisées par Gismondi en 1980, A gauche se trouve la porte Saint Denis, au centre la porte Saint Pierre et à droite la porte de la Vierge. Les différents panneaux représentent la vie de ces trois personnages.
Les vitraux sont de Maurice Max-Ingrand et date de 1954.
S'ouvrant symboliquement sur la place du Tertre, elle est de ce fait le lieu où les artistes viennent vénérer Notre Dame de Beauté, leur patronne.

 

Le mur des amours: square Jehan Rictus, place des Abbesses.

 

le mur des amours 01       le mur des amours 02       le mur des amours 04

Frédéric BARON a réuni sur des feuilles de papier plus de 380 « je t’aime » dans toutes les langues. Avec la calligraphe Claire KITO il crée, en 2000, le mur des « je t’aime ». Il occupe une surface de 40 m2 (l0 x 4) à partir de 612 carreaux au format 21 x 29,7 cm en lave émaillée.

Ava Gardner 2003         Ava Gardner 2008        Rita Hayworth

Au dessus Rue Meurt d’Art alias Paumier Jean-Marc avait peint en septembre 2003 Ava Gardner qu’il avait rénové en 2008. Il l’a remplacée en 2010 par Rita Hayworth.

 

 

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